Al-Barâ' ibn 'Azib (radiallahou anhou) rapporte :
" Le Prophète (sallallahou 'alahi wa salam) a accompli une 'umrah pendant le mois de Dhul Qi'dah [...], lorsqu'il l'eut accomplie et que le délai [accordé par Quraysh] se fut écoulé, ils vinrent voir 'Alî (radiallahou anhou ) et lui dirent :
" Dis à ton compagnon que le délai est écoulé. "
Le Prophète (sallallahou 'alahi wa salam) sortit et la fille de Hamzah (radiallahou anhou) les suivit en criant :
" ô mon oncle ! ô mon oncle ! "
'Alî la rejoint et prit sa main.
Il dit à Fâtimah : " C'est ta cousine, garde-la près de toi. "
'Alî, Zayd et Ja'far (radiallahou anhouma ) se disputèrent sa garde.
'Ali dit : " J'ai plus de droits sur elle, elle est la fille de mon oncle paternel. "
Ja'far dit : " Elle est également la fille de mon oncle paternel et sa tante maternelle est mon épouse. "
Zayd dit : " Elle est la fille de mon frère. "
Le Prophète (sallallahou 'alahi wa salam) jugea en faveur de la tante maternelle en disant :
" La tante maternelle est comme la mère. "
Il dit également à 'Alî " Tu es des miens et je suis des vôtres. "
et à Ja'far : ' Tu me ressembles en apparence et dans le comportement. "
et à Zayd : " Tu es notre frère et notre affranchi " .
Cela montre qu'elle a un droit plus grand que les autres proches, car elle est au même rang que celui de la mère.
Extrait du livre : "Faire triompher les droits des croyantes"
Umm Salamah Bint 'Alî Al-'Abbâsî