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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 23:46

hthtrh.gif Louange à Allah, Maître des Mondes ; que Ses éloges et Son salut soient pour celui qu’Il a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Rétribution.

 

Cela dit :

 

Il est bien connu que les prénoms, surnoms et Kounyas sont du domaine des usages et des relations sociales, et la base dans ce sujet est la licité et la permission.

 

On ne contredira cette base que si une preuve vient entraîner l’empêchement et l’interdiction.

 

Parmi les caractéristiques des prénoms qui font exception à la règle et qui sont interdits ou déconseillés, on trouve ce qui suit :

 

puce10.gif  Ce qui comporte le fait d’associer à Allah, comme nommer quelqu’un «`Abd» («serviteur» ou «esclave» ou «adorateur») d’autre qu’Allah ; par exemple :

`Abd Al-`Ouzza (serviteur d’Al-`Ouzza),

`Abd Al-Ka`ba (serviteur de la Ka`ba),

`Abd Houbal (serviteur de Houbal),

`Abd Ar-Rasoûl (serviteur du messager),

`Abd Az-Zouhayr (serviteur d’Az-Zouhayr).

 

puce10.gif  Ce qui est propre à Allah et ne convient qu’à lui, comme: Ar-Rahmân, Al-Qoddoûs, Al-Mouhaymin, Al-Khâliq.

 

On peut y assimiler: Mâlik Al-Amlâk (le roi des rois) [1] et Qâdhi Al-Qudhât (le juge des juges).

 

puce10.gif  Les noms des démons, comme : Chaytân, Iblîs, Al-A`war, Al-Walhân, Khinzab.

 

puce10.gif  Les noms des pharaons et des tyrans, comme : Fir`awn, Hâmân, Qâroûn.

 

puce10.gif  Les noms qui sont propres au Coran, comme : Furqân.

 

puce10.gif  Les noms qui sont propres aux mécréants, comme : Georges, Paul, Patrice, Yûghurta, Mâsînîsâ.

 

puce10.gif  Les noms qui comportent une éloge, comme :

Barra (pieuse) [2],

Îmân (foi),

Islâm,

Abrâr (pieux),

Taqwa (piété) ;

 

de même que les surnoms comme :

Muhyi Ad-Dîn («le revivificateur de la religion»),

`Imâd Ad-Dîn,

Rukn Ad-Dîn (le pilier de la religion),

 

car, ceci comporte une éloge et du mensonge.

 

En font partie, également, les nouveaux surnoms qui désignent un signe miraculeux, comme :

Âyat Allâh (signe d’Allah),

Houjjat Allah (argument d’Allah),

Bourhân Ad-Dîn (la preuve de la religion),

Houjjat Al-Islâm (l’argument de l’Islam).

 

En effet, Allah n’a d’autre argument contre ses créatures que ses messagers.

 

En fait partie, également, le fait de s’appeler :

Sayyid An-Nâs (le seigneur des gens),

Sayyid Al-`Arab (le seigneur des Arabes),

Sayyid Al-`Oulamâ (le seigneur des savants),

Sayyid Al-Qudhât (le seigneur des juges).

 

puce10.gif  Les noms comportant un blâme, ou un mauvais qualificatif, comme :

Hazan (tristesse),

Chihâb (flamme),

Zhâlim (injuste),

Nâhid [3] (femme aux jeunes seins),

Ghâda [4] (femme belle et grâcieuse),

Kâhin (devin) et Kâhina,

`Âsiya [5] (désobéissante),

Jahannam (Géhenne),

Sa`îr (fournaise),

Saqar,

Hutama,

Al-A`war (le borgne),

Al-Abras (le lépreux),

Al-Ajrab (le galeux),

Al A`mach (qui a les yeux chassieux), etc.

 

puce10.gif  Les noms qui peuvent sous-entendre une superstition, en pensant qu’ils portent malheur si l’on les renie, comme:

Najîh (qui a du succès),

Baraka (bénédiction, chance),

Aflah (réussir),

Yasâr (facilité, aisance),

Rabâh (gain) [6].

 

puce10.gif  Il est déconseillé de porter les noms des anges, comme :

Jibrîl,

Mikâîl,

Isrâfîl,

car ce sont des noms qui leur sont propres.

 

Cela devient interdit quand on donne aux filles les noms des anges, comme :

Malâk (ange),

Malaka (“ange” au féminin),

car cela ressemble à la pratique des polythéistes qui faisaient des anges les filles d’Allah.

 

Si les noms sont exempts des caractéristiques des noms déconseillés et interdits que nous venons d’expliquer, je ne vois pas ce qui ferait sortir les noms des mois, des occasions religieuses et des saisons de la base qui est la permission, si l’on veut simplement distinguer une personne des autres pour une coïncidence dans le temps.

 

Si par contre, ces noms sont en rapport avec un culte non valide ou une croyance incorrecte, ils seront interdits pour ces raisons.

 

Aussi, il était de l’habitude des Arabes de donner à leurs enfants des noms de choses inertes, d’animaux ou de certains mois, comme :

Jabal (montagne),

Safwân (pierre lisse),

Sakhr (roche),

Ja`far (ruisseau),

Badr (pleine lune),

Qamar (lune),

Najm (étoile),

Thurayya;

 

comme pour les noms d’animaux :

Asad (lion),

Layth (lion),

Fahd (guépard),

Tha`lab (renard) ;

 

comme pour les noms des mois :

Ar-Rabî`[7]

 

comme : Sa`d Ibn Ar-Rabî`[8] et Abou Al-`Âs Ibn Ar-Rabî`[9].

 

Ils voulaient, par ces noms, distinguer premièrement la personne des autres, et deuxièmement, que la relation entre le nom et le caractère se réalise, dans le futur, dans le comportement de l’enfant.

 

Ces caractères désignaient de belles et grandes significations, telles que la force, le courage, la haute position, l’organisation, la réflexion, la loyauté, la solidité, la grandeur d’âme, l’intégrité et autres qualités dont l’homme a besoin en situation de puissance ou de guerre.

 

Cette relation entre le nom et le caractère ou la réalité de l’individu se retrouve dans les paroles du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم.

 

Ainsi, il est dit que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a attribué la Kounya d’“Abou Hourayra” (père d’une petite chatte) à `Abd Ar-Rahmân Ibn Sakhr Ad-Dawsi ; et ce qui est connu est que ce dernier s’est vu attribué cette Kounya parce qu’il avait recueilli les enfants d’une chatte en les prenant dans sa manche [10].

 

Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a aussi surnommé Khâlid Ibn Al-Walîd “une épée parmi les épées d’Allah” [11], reliant ainsi une créature au Créateur parce que Khâlid était assidu au combat dans le sentier d’Allah, et ainsi de suite.

 

Il convient de dire que même si la base dans les noms est la permission, il est demandé aux pères de donner de beaux noms à leurs enfants, car, au Jour du Jugement, ils seront appelés par leurs noms et les noms de leurs pères, comme l’a rapporté Ibn `Umar رضي الله عنه du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم qui a dit :

 

«Le traître se verra dresser un drapeau au jour de la résurrection; on dira : ‘Voici la trahison d’untel fils d’untel’» [12].

 

Al Bukhâri lui a consacré un chapitre intitulé Chapitre sur le fait que les gens seront appelés par leurs pères.

 

Et il ne fait aucun doute que «les noms préférés d’Allah sont :

`Abd Allah et `Abd Ar-Rahmân» [13] et tout nom qui est annexé à Allah est meilleur et plus à même d’être donné.

 

Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu’Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 9 de Safar 1431h (24 janvier 2010).

 

[1] Dans le hadith d’Aboû Hourayra, le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a dit :

 

“L’homme contre qui Allah sera le plus en colère au Jour de la Résurrection, le plus mauvais et celui qui lui causera le plus de colère est un homme qui s’appelle le roi des rois; il n’est de Roi qu’Allah !”

Rapporté par Al-Boukhâri dans «Al Adab» (6205) et Mouslim dans «Al-Âdâb» (5610).

 

[2] Il est dit dans les deux Sahih «Qu’il a changé le nom de Barra pour Zaynab» qui est Zaynab bint Jahch.

Rapporté par Al-Boukhâri dans «Al-Adab» (6192) et Mouslim dans «Al Âdâb» (2141) selon Abou Hourayra.

 

[3] Nâhid : «C’est la femme dont les seins se sont formés et s’élèvent sur sa poitrine de sorte à être volumineux » - Al-Mou`jam Al-Wasît (2/957).

 

[4] Ghâda: «C’est la femme douce et délicate dont la délicatesse est apparente » - Al-Mou`jam Al-Wasît (2/667) et fat’h Al-bârî d’Ibn Hajar (10/576).

 

[5] Il est rapporté authentiquement d’ibn `Omar « que le prophète a changé le nom de `Âsiya et lui dit : tu es Jamîla (belle) », rapporté par Muslim dans « Al-Âdâb » (2139).

 

[6] Il est rapporté authentiquement de Samura Ibn Joundoub que le prophète a dit :  

 

« ne prénomme pas ton enfant Rabâh, ni Yasâr, ni Aflah, ni Nâfi` »

 rapporté par Mouslim dans « Al-Âdâb » (2139), Abou Dâwoûd dans « Al-Adab » (4938) et At-Tirmidhi dans « Al-Adab » (2836).

 

[7] Qui vient d’«Arba`at Al-Ardh», c’est-à-dire que la terre se montre fertile, car c’est le mois du raisin, de la verdure et de la pluie et ils y construisaient leurs demeures (Rab`).

 

[8] Il est le compagnon Sa`d Ibn Ar-Rabî` Al-Ansâri Al-Khazraji Al-Badri An-Naqîb.

Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم avait établi un lien fraternel entre lui et `Abd Ar-Rahmân Ibn `Awf.

Il est mort le jour d’Ouhoud.

Voir : Al-Istî`âb d’Ibn `Abd Al-Barr (4/145), Siyar A`lâm An-Noubalâ d’Adh-Dhahabi (1/318) et Al-Isâba d'Ibn Hajar (1/144).

 

[9] Il est Abou Al-`Âs Ibn Ar-Rabî` Al-Qourachi, le beau-fils du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم, époux de sa fille Zaynab.

Il est le père d’Oumâma que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم portait en salat, et le neveu de la Mère des croyants, Khadîja Bint Khouwaylid.

Sa mère était Hâlat Bint Khouwaylid qui est morte en l’an 12 de l’hégire.

Voir sa biographie dans Siyar A`lâm An-Noubalâ d’Adh-Dhahabi (1/330).

 

[10] Voir: Siyar A`lâm An-Noubalâ d’Adh-Dhahabi (2/579) et Tahdhîb At-Tahdhîb d'Ibn Hajar (12/263).

At-Tirmidhi a rapporté dans «Al-Manâqib» (5/686), chap: Les mérites d’Abou Hourayra, d’après `Abd Allâh Ibn Râfi` qui a dit :

«J’ai dit à Abou Hourayra: pourquoi as-tu été surnommé Abou Hourayra?

Il dit: ‘N’as-tu pas peur de moi?’

Je dis: ‘Si, par Allah, je te crains.’

Il dit: ‘Je gardais les moutons de ma famille et j’avais une petite chatte que je posais la nuit dans un arbre, puis, quand venait le jour, j’allais et jouais avec elle, ils m’ont, donc, surnommé Abou Hourayra’».

Al-Albâni l’a déclaré Hasan dans Sahih At-Tirmidhi (3840).

 

[11] Rapporté par Al-Boukhari dans «Al Manâqib», Les mérites de Khâlid Ibn Al-Walîd (2/278) selon Anas.

 

[12] Rapporté par Al-Boukhâri dans «Al-Adab», chap: «Du fait que les gens seront appelés par leurs pères» (3/253), selon Ibn `Omar.

 

[13] Rapporté par Mouslim dans «Al-Âdâb» (2133) et Abou Dâwoûd dans «Al-Adab», chap: «Le changement des noms» (4949), selon Ibn `Omar.

 

copié de ferkous.net

Cheikh Abou Abdil-Mou'az Mouhammad 'Ali Farkouss

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 21:14

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أدخل مع بناتي الصغار خمس سنوات وسبع سنوات الحمام؛ وذلك لمساعدتهن في تنظيف شعورهن، فهل إذا رأيت عورتهن هل عليَّ شيء؟

لا حرج في ذلك، ما دام دون السبع فلا عورة لهم، الصبي والصبية، وتنظيفهم ومساعدتهم على النظافة، كل هذا لا بأس به، أما إذا بلغا سبعاً فلا، تستر عورته، تستر عورته ولا تمس إلا للحاجة، تمسها أمه لأجل تنظيفه، أو تمسها الخادمة للتنظيف، فلا بأس، إذا كان ما يعرف ينظف نفسه.

 

Question :

 

Je rentre dans la salle de bain avec mes petites filles âgées de 5 et 7 ans, pour les aider à laver leurs cheveux, y a t'il un mal pour moi si je vois leur 'awra ?

 

Réponse :

 

Il n'y a pas de mal en cela, tant qu'elles ont moins de 7 ans ; elles n'ont pas de 'awra, pour la fille et le garcon, pour les laver et les aider à se laver, il n'y a pas de mal dans tout cela.

 

Mais une fois arrivés à l'âge de 7 ans ; leurs 'awra doit être couverte, elle doit être couverte et qu'on ne la touche que pour une nécessité, que sa mère la touche pour la laver ou la servante pour la laver, alors il n'y a pas de mal, s'ils ne savent pas se laver tout seuls.

 

icone_audio.gif Ecouter le Cheikh

 

clipart_fleches_0198.png Lien vers l'original en arabe

 

Retranscrit par L’Equipe Oummi & Moi

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 23:45

090409113752489793455374.gif Et les enfants ont des droits sur leur parents (les parents doivent remplir leur devoir concernant leurs enfants).

 

Ils sont garant et responsable d'eux.

 

Puis concernant les parents ( en raison qu'ils ont eux même été enfant), ils ont des obligations en relation avec cela.

 


Une de ces 2 obligations est :

La satisfaction des besoins physiques, (tels que leur fournir le nécessaire de la vie quotidienne et les vêtements, et ce qui fait suite à cela).

C'est obligatoire et il n'y a pas d'échappement à cela, avec le fait qu'il ait, en effet, plus de connaissance dans la religion, et en particulier avec l'espoir de gagner la récompense qui se trouve auprès d'Allah subhana wa ta'Allah.

En effet, vous ne saurez pas quel est sa recherche, de la Face d'Allah, la récompense est pour cette personne, dans ce qu'il donne à sa femme ou à sa famille.

 


La seconde obligation est :

L'obligation de l'enseignement religieux (de la religion de l'Islam).

Sur les 2 parents, c'est d'enseigner à leurs enfants le Coran, les connaissances et l'écriture, et tout ce qui s'ensuit.

Les instruire sur les bonnes manières, les préserver de toutes tentations et les exhorter vers l'accomplissement de leurs obligations.

Le serviteur éduque ses enfants par l'accomplissement de ces 2 points.

Et l'échec dans l'éducation (des enfants concernant la religion), les parents courent à la perte de leur enfant (à une perte évidente).

Et les enfants, tous comme eux, ont des obligations envers leurs parents, comme la gentillesse et honorer ses parents, et de réaliser que c'est une réelle obligation pour eux envers leurs parents. 

De même que la part des parents de responsabilité des parents, est de les amener à savoir ce qu'est de faire preuve de bonté envers eux.

 

Allah dit "Ô vous qui croyez! Préservez-vous vous et vos familles du feux de l'Enfer!" S.66;V.6

 

Ceci est la mise en place des moyens qui les préservera du Feu en les mettant en garde et en s'abstenant de toute négligence.

Celui qu'il pénalise n'aura à se reprocher, et si la récompense lui échappe (au parent), il le mérite dans le sens ou il a fait preuve d'abandon dans ce qui lui était obligatoire (les obligations desquelles dépendent le résultat final).

Donc la l'honneur et la bonté de ses enfants lui échappent.

 

Allah dit "Quiconque fait une bonne œuvre, c'est pour son bien. Et quiconque fait le mal, il le fait à ses dépens." S.41;V.46

 

 

Source: ‘’Noorul Basaa-ir Wal Albaab Fee Ahkaam Al Ibaadaat Wal Mu-aamalaat Wal Huqooq Wal Aadaab’’ de l'imam Abdur Rahmaan As Sadi. Page 61-62.

tiré du site: salafitalk.net

Traduit et Retranscrit par L'Equipe Oummi & Moi

copié de oummi.forumsactifs.com

Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:15

 Abou Bourayda  a dit : 

" Dans la djahiliya (période preislamique) lorsque il y avait la naissance d'un garçon chez l'un d'entre nous, il égorgait un mouton et de son sang (sang de la bête) il maculait la tête (du nouveau né).

Mais lorsqu'Allah est venu avec l'islam on égorgait alors un mouton, on rasait la tête (au nouveau né) et on l'a maculait de safran ".
 

Rapporté par Abou Dawoud 
(le cheikh Albani  juge ce recit authentique, voir le sahih sounnan Abi Dawoud tome3 page 107).

Posté par badr sur darwa.com
copié de darwa.com
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:14

Question :

Le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :

« Quiconque a trois filles, les traitent avec patience et assure leurs besoins alimentaires, elles lui fourniront une protection contre l'enfer »

Cette protection profitera-t-elle exclusivement à leur père ou s'étendra à la mère ?

Je possède -Allah soit loué - trois filles ?

Réponse :

Le hadith s'applique aux père et mère en raison des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : 

« Quiconque a deux filles et leur assure une bonne éducation, elles lui fourniront une protection contre l'enfer »

Il en est de même si l'on a des sœurs, des tantes paternelles et maternelles ou d'autres parents, si on leur assure un bon traitement.

Nous espérons que cela vaudra aussi à son auteur l'accès au paradis.

En fait, si on leur fait du bien, on mérite pour cela une énorme récompense et bénéficiera d'une protection contre l'enfer en raison de sa bonne œuvre.

Cela est réservé aux musulmans.

En effet, quand un musulman accomplit  ces bonnes œuvres pour complaire à Allah, il assure du coup son salut contre l'enfer.

Car  la  protection contre l'enfer et l'accès au paradis dépendent de nombreuses causes.

Aussi convient-il au croyant d'employer une multitude de ces causes. Mais la pratique de l'Islam demeure la principale cause d'échapper à  l'enfer et d'accéder au paradis.

Il existe des actions qui conduisent leur auteur musulman au paradis et lui permettent d'échapper à l'enfer.

Tel est le cas de la bienfaisance à l'égard de ses propres filles  ou sœurs.

Il en est de même de la perte de deux enfants mineurs.

On dit au  Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) :
« et la perte de deux enfants ? » À quoi il répondi : «  et la perte de deux ». Ils ne l'interrogèrent pas à propos de  la perte d'un seul enfant. Il est cependant rapporté de façon sûre que le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :

Allah, le Puissant et Majestueux a dit :

« Quand mon serviteur croyant perd un être qui lui est cher et reste patient pour complaire à Allah, il n'aura pas d'autre récompense que le paradis »

Le Transcendant et le Très Haut explique ainsi que quand Il rappelle à Lui un être cher à Son serviteur et que celui-ci demeure patient pour complaire à Allah, il n'en pourra être récompensé que par l'accès au paradis.

La perte d'un seul enfant de bas âge entre dans le cadre du hadith, pourvu que ses parents supportent avec fermeté son rappel à Allah.

Seul l'accès au paradis peut récompenser leur attitude.

C'est là une immense grâce divine.

Ceci s'applique aussi aux époux  et à l'ensemble des parents et amis.

S'ils observent une belle patience [devant la perte d'un être cher], ils sont concernés par le hadith, sous réserve de se mettre à l'abri d'une situation de non applicabilité du hadith comme la persistance dans les péchés majeurs jusqu'à la mort.

Nous demandons à Allah le salut.

Le recueil des fatwas du cheikh Abdel Aziz Ben Baz 
Tome 4 page 375
copié de fatawaislam.com
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:12
Dans le livre de sheikh ibn qayyim al jawziya "les règles concernent le nouveau née" il y a un chapitre intitulé " la permission de donner (au bébé) plus d'un seul prenom"

Il explique qu'il est mieux de ce contenter d'un seul prenom mais en tout cas qu'il est permis à tout homme d'avoir plus d'un prenom et d'avoir avec ce dernier un surnom et un sobriquet......

Je cite un des hadiths.

Il fut raconter dans al sahiheine d'apres le recit de joubeir ibn moutei'm que le messager d'Allah  dit:

"J'ai cinq noms (prenoms) je m'appelle mohamed, je m'appelle ahmed, et je m'appelle al-mahi par qui allah annule la mécreance. De meme je suis al-hacher sur les deuxpieds de qui se rassembleront les gens ( au jour du jugement dernier) et je suis al-a'aqueb après qui il n'y aura pas de prophéte."

Raconté par al boukhari numero 3532-4896 , par mouslim numero 2354....
copié de darwa.com
Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:05
Bebe.jpgQuestion : 

Qu'es ce qu'il vont devenir les enfants décédés en bas âge, qu'ils soient enfants de croyants « moumimines » ou de polythéistes « mouchrikines » ?


Réponse :

Les enfants des croyants, leur destinations est le Paradis car ils sont sur la voie de leurs parents. Allah, Le Très-Haut, dit :

« Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivi dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérité de leurs oeuvres, chacun étant tenu responsable de ce qu'il aura acquis. » (1)

En ce qui concerne les enfants des non croyants, c'est-à-dire la cas d'enfants issus de parents non croyants (mécréants, NDT (2), la parole la plus authentique à leur sujet est la suivante : Allah est le plus Savant sur ce qu'ils auraient fait. Ils sont, donc, par rapport à leur statut religieux dans ce bas monde (« douniya »), au même niveau que leurs pères.

Quant à leurs statut religieux dans l'au-delà («  
akhirah »), Allah est le plus Savant sur ce qu'ils auraient accompli comme l'a indiqué le prophète , et Allah est le plus Savant en ce qui concerne leur devenir. Voilà ce que nous disons et, en vérité, ceci ne nous importe pas énormément. 

Ce qui nous importe en revanche, c'est le statut religieux des enfants de polythéistes (
associateurs) dans ce bas monde. Ils sont au même rang que les polythéistes (associateurs) en ce sens qu'on ne pratique pas le lavage rituel du mort sur eux et on ne leur met pas de linceul. On ne prie pas sur eux et ne sont pas enterrés dans les cimetières des « mouslimines  » et Allah est le plus Savant.

(1): Sourate At-Tur, verset 21. 
(2): NDT = Note Du Traducteur.

Source : Fatawi arkan al islam (Chapître : Fatawi al 3aqiida, question 298, page 529)
Auteur : Cheikh Mohammad Ibn salih al 'outhaymine, rahimahou Allah
Traduit par Abu Abdillah
copié de sounna.com
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 22:56
Question :

Si un homme vient d'avoir un bébé et qu'il n'a pas les moyens [financiers] afin d'immoler et ce, jusqu'à ce qu'une année s'écoule et même plus... puis il a les moyens, devra-t-il à ce moment là, sacrifier [pour Allâh] en faveur [de son nouveau-né] où bien [cela] deviendra-t-il caduc pour lui ?

Réponse du Comité Permanent pour la Recherche Scientifique et la Fatwah - qu'Allâh les récompense - :

Il est légiféré dans la Sunnah que d'accomplir la 'aqîqah [1] (ya'iqqa) en faveur [du nourrisson] jusqu'à ce que [la situation] le lui permet même après une année, voir plus.

Et d'Allâh vient le Succès et que la Prière et le Salut d'Allâh soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.

Le Comité Permanent pour la Recherche Scientifique et la Fatwah (sous la présidence du Chaykh Ibnu Bâz - qu'Allâh lui fasse miséricorde -) :

Membre : 'Abd-Allâh bn Qu'ûd
Membre : 'Abd-Allâh bn Ghudayân
Vice-président du Comité : 'Abd-Ar-Razzâq 'Afîfî
Président : 'Abd-l'Azîz bn 'Abd-Allâh bn Bâz

[1] : Lorsqu'un nouveau-né voit le jour, quelques devoirs issus de la Sunnah purifiée de notre bien-aimé - Prière et Salut d'Allâh sur lui - sont à respecter et à mettre en exécution par le père ou la mère. Pour être bref, nous allons les cités directement et quant à ceux qui désirent les textes avec les références qu'ils se reportent aux livres de ahâdîth authentiques et aux paroles de grands savants :

• Invoquer Allâh de préserver l'enfant dès sa naissance...

• Faire mâcher par une pieuse personne une datte et en donner un tout petit peu au bébé à défaut un peu de miel ou quelque chose de sucré le jour même de sa naissance.

• Le nommer le septième jour par un beau nom d'Allâh en y ajoutant au préalable « 'abd », de Prophètes, d'hommes vertueux et si on ne peut pas alors on le lui donne dès sa naissance. Il est aussi permis de lui donner plusieurs prénoms.

• Raser avec une précaution particulière les cheveux du garçon et de la fille et donner en aumône aux nécessiteux l'équivalent de leur poids en or ou en argent le septième jour.

• Maculer la tête du bébé de safran.

• Le circoncire le septième jour.

• Si la personne à les moyens, immoler un animal (mouton, chèvre...) - selon les mêmes préceptes que le sacrifice du 'îd - le septième jour (ou le 14 ou le 21). On devra sacrifier deux animaux pour le garçon (moins selon les moyens de chacun) et un pour la fille.

Traduction : L'équipe mukhlisun.com
Source de la fatwah
Les Avis Juridiques du Comité : (11/438-439).

copié de mukhlisun.com

Comité permanent [des savants] de l'Ifta
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 22:54

L'allaitement est une chose certifié par le Livre d'Allâh, la Tradition et le consensus des musulmans.

L'allaitement est une obligation pour la femme selon l'avis de plusieurs savants, lorsque la femme est capable de le faire.

C'est un droit de la femme, et il n'est pas permis au mari d'interdire à sa femme d'allaiter si elle ne craint rien pour son enfant ou pour elle.

Mais si elle est malade, Allâh - Ta'ala - dit : 

« La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant. » [1]

Cela est aussi obligatoire pour autre que la mère, lorsqu'elle n'est pas capable de le faire, et qu'une autre peut allaiter - (comme la règle le dit) - et la chose qui permet de réaliser une obligation devient elle-même obligatoire 
[2].

Ibn Qoudâma al-Maqdissî (rahimahullâh) dit que l'allaitement doit être pris en charge par le père seul.

Qui ne doit donc pas obliger la mère à allaiter son bébé, qu'elle soit une femme aux origines simples ou nobles, qu'elle soit liée avec lui par les liens du mariage ou répudiée.

Concernant la femme répudiée, personne, à notre connaissance, ne considère qu'il soit de son devoir d'allaiter le bébé.

C'est aussi l'avis qui prédomine chez nous (les hanbalites) en ce qui concerne la femme qui est encore avec son mari.

C'est aussi l'avis de ath-Thawrî, ach-Châfi'î et d'autres jurisconsultes.

Ibn Abî Laylah et al-Hassan Ibn Sâlih soutiennent, au contraire, que l'homme peut obliger sa femme àallaiter son bébé.

C'est aussi l'avis de Abû Thawr et celui que l'on trouve dans une des versions rapportée par Mâlik, s'appuyant sur la Parole d'Allâh - Ta'âla : 

« Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. » [3]

Mais l'opinion connue de Mâlik est que la femme qui a de nobles origines, et dont les semblables n'ont pas pour habitude d'allaiter, ne doit pas être contrainte à le faire.

Si par contre, elle fait partie des femmes qui ont comme habitude (traditionnelle) d'allaiter, alors on a le droit de l'y obliger.

Qu'il nous suffise, dit Ibn Qudâma, de lire la Parole d'Allâh - Ta'âla : 

« Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui. » [4]

Les savants de Lajnah ad-Dâ-ima sont d'avis qu'il est obligatoire à la femme de préserver l'allaitement pour son enfant et les moyens d'assurer sa bonne santé.

Et qu'il ne suffit pas simplement de lui donner du lait normal en compensation de cela, alors que la femme peut allaiter [5].

Certains jurisconsultes soutiennent qu'il y a unanimité des jurisconsultes sur le fait que l'allaitement est obligatoire pour la femme de religion [6].

Notes

[1] Coran, 2/233
[2] Al-Mawssou'at ul-Fiqiyyah al-Mouyassarah, 1/957-958
[3] Coran, 2/233
[4] Coran, 65/6
[5] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-'Ilmiyyah wal-Iftâ, 21/7
[6] Al-Fiqh al-islâmî wa Adillatuh, 10/7274

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 22:53
  1. Doit on dire el hamdulillahi lorsqu'il éternue "à sa place", Est ce bida'a, ou autorisé ?
     
  2. Doit on obliger un bébé n'ayant pas de raison, de continuellement manger avec la main droite ? (en lui attachant la main gauche par exemple) ou est ce de l'excès ?


Réponse de cheikh :


لا أعلم دليلاً على مشروعية التحميد نيابةً عن الطفل إذا عطس , ثم إن الطفل غير مكلف أصلاً , والأصل في العبادات المنع حتى يثبت الدليل على شرعيتها .
أما أَمْرُ الصغير بالأكل باليمنى , فإذا مَيَّزَ وفَهِمَ الخطاب أُمِرَ بهذه الآداب .


Essai de traduction :

Je ne connais aucune preuve sur le fait de dire "al hamdu lillah" à la place d'un enfant quand il éternue, et puis l'enfant n'est pas religieusement responsable (mokallaf) à la base, et le fondement dans les adorations est l'abstention jusqu'à ce qui a une preuve qui la légifère...

Quant au fait de demander au petit de manger avec sa main droite, s'il distingue les choses et comprend ce qu'on lui dit, on lui demande à ce moment ces comportements.

copié de alminhadj.com

Cheikh Abû Mâlik 'Abd-lHamîd bn Khalîwî Al-Djuhanî
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